La géographie du Cap Ferret
Le Cap Ferret est la petite terminaison de la presqu’île de Lège-Cap-Ferret. La station balnéaire s’est construite par l’accumulation d’une étendue de sable qui s’est fortement allongée par l’intermédiaire des courants côtiers qui se sont dérivés au littoral nord-sud. Cette situation s’est passée il y a bien 2 000 ans, mais c’est ce qui a fait du Cap Ferret ce qu’il est aujourd’hui.
L’érosion éolienne et marine a particulièrement façonné la Pointe du Cap Ferret à travers les phénomènes cycliques lors de l’ouverture des passes du Bassin d’Arcachon durant les marées basses. Des experts ont mené quelques observations de la « flèche sableuse » pendant 250 ans et les études ont montré une forte progression en 60 ans : la surface sablonneuse a affiché un surplus de superficies de 70 m alors que la rive interne s’est dégradée.
Le Cap Ferret est connu pour sa forme de cordon localisé au littoral de l’extrême sud de la presqu’île de Lège-Cap-Ferret en Gironde. Il fait office de séparation entre l’océan Atlantique et le Bassin d’Arcachon. Son sol est fait de couche de grès en provenance de la cimentation des grains de quartz, c’est ce qu’on appelle aussi « la couche d’Alios ». Son eau ruisselle dans la nappe, c’est ce qui entraîne la présence chargée de fer dans sa consistance. Lorsque les rivières se jettent sur la plage, ces dernières produisent des traces oxydées prenant des couleurs de rouille.
Le Cap Ferret regorge entre autres plusieurs richesses de forages envahissant une nappe de pétrole localisée à 3 200 m de profondeur. Ces ressources appartiennent particulièrement au bassin aquitain. La presqu’île a inauguré son premier puits en 1962 exploitant un gisement à forage dévié du nom de « Lavergne ». Celui-ci est trouvé sous la mer entre la Pointe et le Banc d’Arguins, mais a ensuite été déplacé au nord à cause des fortes érosions.